[Finance] Trésorerie et analyse

Introduction :

Dans les deux premiers articles de trésorerie que j’ai écrits, il s’agissait d’abord de présenter la trésorerie et ses spécificités, puis d’expliquer comment la gérer. Mais sur plusieurs passages, j’ai procédé à des analyses rapides. Quand je disais comment les flux de trésorerie devaient être analysés, ou quand je parlais du couple rentabilité/risque. Dans la réalité, tout cela est loin d’être aussi simple. Un trésorier est avant tout un financier, et doit donc être un virtuose de l’analyse financière. C’est donc dans cette optique que cet article, qui clôture la série sur la trésorerie, va s’intéresser à comment analyser la trésorerie d’une entreprise. Les trois thématiques seront la trésorerie nette, la solvabilité et l’arbitrage.

NB : il s’agira de l’article le plus compliqué que j’aie produit.  Le vulgariser davantage le rendrait trois fois plus long, donc je vous conseille (si vous voulez entièrement le comprendre) de consulter attentivement chaque lien que je vais envoyer. Bien sûr, cet article nécessite aussi d’avoir lu la partie 1 (trésorerie et résultat) et la partie 2 (trésorerie et gestion).

Section 1 : analyses statique et dynamique de la trésorerie

La première chose, c’est de revenir à la trésorerie proprement dite. Voir comment elle est composée, d’où elle provient ou ce qui l’a enlevée, etc. Pour cela il y a deux approches : statique et dynamique.

I- Analyse statique : bilan fonctionnel

J’ai évoqué le bilan fonctionnel dans l’article sur le bilan (section 2, I – lien). Pour rappel, c’est un bilan censé reclasser les éléments du bilan selon leur fonction. Il existe dans une hypothèse de continuité d’exploitation. Comme le bilan comptable, me direz-vous. Mais il y a quelques nuances.

1-  Utilité en zone OHADA

Le bilan comptable utilisé en Afrique centrale et de l’Ouest, comporte quelques absurdités, qui rendent l’analyse financière du bilan compliquée :

  • Les titres de placement (titres qui matérialisent les placements de trésorerie) sont classés en trésorerie actif, sous prétexte que ce sont des quasi-monnaies… Au final, ça devient difficile de savoir si une entreprise est réellement liquide. Ces titres sont reclassés en créances hors activité ordinaire ;
  • Les comptes courants d’associés sont des sommes que les associés ou actionnaires versent à l’entreprise. Ce sont des dettes financières déjà, à long terme ensuite. Mais chez nous, ils sont classés en dettes circulantes (court terme) et d’exploitation…  Le bilan fonctionnel les reclasse en ressources durables (haut du bilan) ;
  • Au rayon des bonnes nouvelles, les crédits de trésorerie (facilités de caisse, découverts bancaires…) sont en permanence classés en trésorerie passif, contrairement à dans le système comptable français par exemple.

2-  Fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie nette

Après le reclassement du bilan comptable en bilan fonctionnel, ce dernier est découpé en plusieurs postes.

Bilan fonctionnel.

Au final, la trésorerie nette ressort. Lorsque l’entreprise a plus de disponibilités que de crédits de trésorerie, la trésorerie nette est à gauche. Elle est à droite dans le cas contraire.

Équilibre financier.

Un tel découpage permet donc de savoir ce qui a permis de dégager de la trésorerie :

  • Le fonds de roulement était pléthorique (beaucoup de financement, ou moins d’investissement) et a pu couvrir le besoin en fonds de roulement total ;
  • Le besoin en fonds de roulement était dérisoire (peu de créances ou beaucoup de dettes circulantes) ;

De même, nous pouvons savoir pourquoi la trésorerie nette est déficitaire :

  • Les capitaux propres sont trop faibles, et l’entreprise a préféré les dettes à court terme plutôt qu’à long terme ;
  • Les créances HAO sont particulièrement élevées pour cette année ;
  • L’entreprise a pris un découvert pour être plus liquide financièrement, ou pour une dépense ponctuelle.

II- Analyse dynamique : flux de trésorerie

Là où le bilan fonctionnel est une photographie de la situation de l’entreprise (et donc ne prend pas en compte la conjoncture au moment où le bilan est sorti), les flux de trésorerie analysent les fluctuations de liquidités tout au long de l’exercice. Voilà pourquoi on parle de dynamique (plutôt que statique pour le bilan). Ainsi, l’analyse par les flux ne dit pas pourquoi on a x trésorerie à la fin, mais pourquoi la trésorerie y initiale a augmenté ou diminué pour donner la trésorerie x.

1-  Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)

Cet indicateur mesure la trésorerie gagnée (ou perdue) par l’entreprise du fait de son activité d’exploitation. Pour rappel, cette dernière représente l’ensemble des ventes (ordinaires) et prestations de l’entreprise, auxquelles on soustrait toutes les charges d’exploitation. L’ETE est dérivé de l’excédent brut d’exploitation, dont j’ai parlé dans mon article sur le compte de résultat (section 2, II – lien).

ETE = EBE – ΔBFRE

L’ETE est donc tout simplement l’EBE auquel on retranche les décalages de règlement et les variations de stocks.

Cet indicateur est critique : s’il est négatif, ça veut dire que vendre dans votre entreprise a consommé de la trésorerie, elle n’en a pas créé. Ce serait comme avoir 1 000 FCFA en poche et une marchandise, et après avoir vendu la marchandise et payé les charges y afférentes, vous vous retrouvez avec… 500 FCFA. C’est grave, car vous condamnez l’entreprise en faisant tourner sa propre activité.

2-  Free cashflow (FCF)

Les flux de trésorerie d’exploitation (FTE) représentent ce qui a été généré par l’activité. Mais ils ne s’analysent jamais comme ça. On les ajoute toujours aux flux de trésorerie d’investissement (FTI) (qui eux, sont négatifs dans 99% des cas). Cette addition permet d’obtenir le Free cashflow.

FCF = FTE + FTI

Le FCF représente donc la richesse liquide créée par l’entreprise. C’est à travers lui que l’on saura si l’entreprise a pu honorer elle-même ses engagements via son activité, si elle a plutôt dû piocher dans sa trésorerie initiale ou si elle a dû faire appel à de nouveaux financements (augmentation de capital et primes, emprunt, compte courant…)

Voilà donc pour l’analyse de la trésorerie proprement dite. Cependant, une notion complémentaire doit être étudiée : la solvabilité.

Section 2 : analyse de la solvabilité

Dans l’article sur la gestion de la trésorerie, j’ai évoqué la solvabilité, sans vraiment expliquer ce que c’est. La définition que vous aurez souvent, c’est que la solvabilité est l’aptitude d’un agent économique à faire face à ses dettes lorsque celles-ci viennent à échéance. Ce que vous ne lirez pas souvent par contre, c’est qu’il y a deux sortes de solvabilité, dépendamment du côté où on se place.

Bilan.

I- Solvabilité à terme et équilibre financier

La première sorte de solvabilité est celle qui est couramment admise : avoir suffisamment de trésorerie pour faire face aux dettes à échéance. Si vous devez rembourser votre emprunt de 1 000 000 FCFA dans 6 mois, est-ce que les flux que vous allez générer vous permettront de rembourser cet emprunt ? Nous sommes donc dans une logique de continuité d’exploitation. Et elle s’applique selon deux approches.

1-  Équilibre financier et trésorerie

L’activité financière possède une règle appelée la règle de durée. Selon elle, les actifs à long terme (les immobilisations) doivent être couverts par le passif à long terme (capitaux propres et dettes financières à long terme). Cette règle est encore appelée équilibre financier. De même, une autre règle, appelée règle de trésorerie, stipule que l’investissement ne correspond pas juste aux immobilisations, mais on y ajoute aussi le besoin en fonds de roulement. 

La conclusion de ces deux règles est qu’au final, le passif à long terme doit couvrir ET les immobilisations, ET le besoin en fonds de roulement. Vous avez maintenant la définition complète du fonds de roulement. Nous avons trois cas de figure :

  • FR > BFR <=> FR – BFR > 0 <=> TN > 0 : l’entreprise est solvable à terme, car elle génère de la trésorerie ;
  •  FR < BFR <=> FR – BFR < 0 <=> TN < 0 : l’entreprise est toujours solvable à terme, mais moins rentable, parce qu’elle a dû faire appel au crédit de trésorerie ;
  • FR < 0 : l’entreprise est probablement insolvable à terme : cela signifie que les immobilisations sont financées par le passif à court terme (les dettes d’exploitation et les crédits de trésorerie). Cette situation, à moins d’être vraiment temporaire, est très grave.

2-  Retour sur le Free cashflow (FCF)

De par sa définition même, l’on comprend que le FCF est un outil phare pour estimer les gains futurs. Il permet vraiment d’apprécier si l’entreprise génère suffisamment de trésorerie pour subsister sur le long terme.

Dans l’article précédent, j’ai parlé du cas spécifique où la trésorerie d’une entreprise était insuffisante pour payer les dividendes. Avec un FCF suffisant, une telle situation se serait difficilement produite.

Il en va de même pour les emprunts. Si vous ne générez pas suffisamment de trésorerie, avec quoi allez-vous rembourser ?

Enfin, parlons d’acquisition. Avant d’acquérir une entreprise, simplement ou par Leveraged Buyout (qui fait intervenir des banques prêteuses et des établissements spécialisés qui espèrent avoir un retour sur investissement via les dividendes), l’acquéreur se sert d’une méthode d’évaluation appelée discounted cashflow, une méthode qui actualise les FCF et permet de dire si ladite acquisition en vaut la peine ou pas.

Bref, vous l’aurez compris, le FCF est l’indicateur phare du potentiel de continuité d’exercice. Sans cela, une entreprise pourrait se tourner vers des emprunts (avec d’énormes intérêts), vers des augmentations de capital (qui vont diluer le pouvoir et les dividendes des associés) et dans le pire des cas, vers la faillite.

II- Solvabilité générale et liquidité

La deuxième sorte de solvabilité concerne davantage les prêteurs : que les actifs de l’entreprise soient suffisants pour rembourser les dettes de l’entreprise. Ici, il s’agit donc d’une analyse liquidative du bilan, avec une méthode particulière appelée méthode des ratios.

1-  Bilan financier

Admettons que votre patrimoine est constitué uniquement d’une somme de 50 000 FCFA. Vous (personne physique) achetez un carton de vins au supermarché, à 24 000 FCFA. Êtes-vous moins riche ? Non, évidemment. Vous avez juste transformé 50 000 FCFA de liquidités en 50 000 FCFA composés de liquidités (26 000 FCFA) et de vins (24 000 FCFA). Bon, ça c’est en comptabilité.

En finance, c’est autre chose. À combien pouvez-vous vendre ce carton de vins ? Le supermarché facture la TVA (taux de 20%). Qui n’est pas une charge pour eux, mais en est une pour vous. Ainsi, personne ne va accepter que vous leur vendiez le carton de vin à 24 000 FCFA aussi, vu que vous n’avez pas le droit de facturer à ce prix-là. Du coup, la valeur réelle de sa caisse de vins sera de 24 000 × 100% / (100+20)% = 20 000 FCFA. Votre patrimoine, après achat de la caisse de vins, est au final de 46 000 FCFA (26 000 FCFA de liquidités + 20 000 FCFA de vin). Voici donc l’utilité majeure du bilan financier : donner une valeur réelle (appelée aussi valeur liquidative) de vos biens, valeur étant différente de celle qu’il y a en comptabilité (appelée valeur comptable ou valeur historique).

 Après avoir établi un bilan financier, vous devez ensuite calculer des ratios, qui vont indiquer combien ça vaut :

  • Ratio de solvabilité générale (SG), qui indique si vous seriez en mesure de rembourser toutes vos dettes en liquidant tous vos actifs. SG = Actif total / Dettes totales ;
  • Ratio d’autonomie financière (AF) qui illustre à quel point votre entreprise est dépendante (ou non) de ses créanciers. AF = Capitaux propres / Dettes totales.

2-  Liquidité et risque de cessation de paiement

Il n’est pas possible de parler de solvabilité générale sans parler de liquidité. Cette dernière se définit comme étant capacité de faire face à ses échéances immédiates via ses disponibilités. Le bilan financier, en plus de donner une situation réelle du patrimoine, classe l’actif par ordre de liquidité (du plus difficilement vendable au plus facilement vendable, puis les disponibilités elles-mêmes), et le passif par ordre d’exigibilité (de ce qui devra être remboursé dans le plus longtemps à ce qui devra être remboursé très bientôt).

Après ce reclassement donc, les ratios de liquidité sont calculés :

Formule de la liquidité générale.
  • On vérifie ici si tout l’actif à court terme pourra rembourser le passif à court terme s’il est liquidé ;
Formule de la liquidité réduite.
  • Un ratio élevé ici serait plutôt rassurant, car cela signifierait qu’il y a moins besoin d’engager la continuité de l’entreprise en vendant ses marchandises ou produits finis à vil prix, ou en vendant ses matières premières et en condamnant ainsi son activité ;
Formule de la liquidité immédiate.
  • Attention, si ce ratio est très élevé, cela signifie que la trésorerie est pléthorique. Et si cette trésorerie est constituée presque entièrement de disponibilités… L’entreprise supporte alors un coût d’opportunité. Vous voyez, toutes ces notions sont cohérentes entre elles.

La liquidité sert à parer aux imprévus, par exemple si un client n’arrive pas à régler son dû à temps, ou si le fisc exige le paiement d’un impôt plus vite que d’habitude. Sans cette liquidité, l’entreprise serait en cessation de paiement, avec les conséquences graves que cela pourrait avoir sur sa réputation et sur les coûts de la dette. C’est une des raisons pour lesquelles la règle de trésorerie zéro dont je parlais dans l’article précédent, est purement théorique, voire très risquée.

Maintenant que nous avons exploré les notions de base, nous allons montrer comment elles s’appliquent lorsqu’il faut prendre des décisions de gestion.

Section 3 : arbitrages

Arbitre.

L’on parle d’arbitrage lorsqu’il est question de faire un choix entre deux ou plusieurs alternatives dans la prise de décision. En général, en finance, il n’existe pas de décision entièrement bonne et entièrement mauvaise, étant donné que tout peut arriver de par la nature incertaine du futur. Vous pouvez mettre toutes vos économies dans différentes banques, mais un effet de contagion lors d’une crise financière entraîne toutes leurs faillites. De même, vous pouvez mettre toutes vos économies dans l’achat de tickets de PMUC, et gagner le jackpot… Concernant la trésorerie, on peut parler de deux types d’arbitrage.

I- Arbitrage entre rentabilité et solvabilité

La rentabilité, c’est en quelque sorte le retour sur investissement. Un arbitrage entre rentabilité et solvabilité signifie que vous allez devoir choisir entre augmenter votre bénéfice et conserver votre capacité à faire face à vos futures échéances. Bien entendu, l’on parle ici de solvabilité à terme. 

Revenons à l’exemple de DroneLiv, donné dans l’article précédent (Section 1, III). Pour rappel, « la direction veut acquérir un conteneur de drones à 50 000 000 FCFA – peu cher par rapport à d’habitude –  mais la baisse des livraisons de drones, habituelle en début d’année, a eu un impact sur les capacités de soulever des fonds. Et le fournisseur refuse de négocier. »

En réalité, il y a deux choix. Les drones vont augmenter significativement les capacités de livraison de l’entreprise, donc il y a de grandes chances que ça booste la rentabilité. Mais étant donné qu’il n’y a pas de fonds propres, DroneLiv devra contracter un emprunt pour rembourser. Mais, non seulement l’intérêt sur emprunt (une charge) va diminuer la rentabilité attendue, mais en plus, l’entreprise sera encore moins solvable, à cause de l’augmentation de son endettement (ce qui lui donnera moins de marge pour s’endetter à nouveau). En privilégiant la rentabilité, DroneLiv ne sera donc pas à l’abri d’une créance irrécouvrable qui le rendrait soudainement insolvable dans le futur (c’est d’ailleurs exactement ce qui se passe dans l’histoire, avec leur gros client qui fait faillite).

Dans le cas d’espèce, DroneLiv a décidé de sacrifier cette opportunité de rentabilité (coût d’opportunité) pour choisir la solvabilité, et a pu faire face à ses échéances. Enfin, mieux que si elle s’était endettée. Car dans ce cas elle aurait même pu fermer boutique…

II- Arbitrage entre rentabilité et risque

Parlons maintenant de l’arbitrage que nous connaissons tous : celui du couple rentabilité/risque. La règle générale est que plus quelque chose est rentable, plus c’est risqué.

Prenons un exemple. Vous avez une startup, et vous voulez engager un comptable. Vous avez le choix entre deux solutions : lui payer un salaire fixe, et lui payer un pourcentage de votre chiffre d’affaires.

  • Vous choisissez de lui payer un salaire variable. C’est la solution idoine : si les affaires ne marchent pas, vous vous en sortez pas mal au final. Mais imaginez que les affaires marchent. Ces 10% de quelque 100 000 FCFA que vous lui donniez au début se transforment en 10% de 1 000 000 FCFA, puis en 10% de 10 000 000 FCFA, puis en 10% de 50 000 000 FCFA… La rémunération de votre comptable devient littéralement un impôt qui vous ponce des millions. Ainsi, parce que vous avez choisi la solution peu risquée, plus tard, votre rentabilité va s’effondrer ;
  • Vous choisissez de lui payer un salaire fixe, 100 000 FCFA par mois. Lorsque votre entreprise prospère, vous lui payez toujours 1 200 000 FCFA par an. Que vous fassiez 5 000 000 FCFA ou 50 000 000 FCFA de chiffre d’affaires, son salaire restera le même. Votre rentabilité sera donc maximale. Mais, si l’affaire ne décolle pas rapidement, vous allez très vite vous retrouver avec des charges salariales, et devoir fermer boutique. Le risque de faillite est donc élevé.

Cette loi s’applique à peu près partout. Dans la vie professionnelle, vous avez le choix entre le salariat (salaire quasiment sûr, mais gains stables et peu élevés) et entrepreneuriat (risque élevé d’échec, mais possibilité de devenir richissime). En marketing, vous pouvez avoir le choix entre attaquer un marché à maturité (vous êtes sûrs que les clients vont adhérer, mais vos marges seront faibles à cause de la concurrence) et attaquer un secteur naissant (risque élevé que les clients n’adhèrent pas, mais possibilité d’avoir tout un marché pour vous seul). En bref, l’arbitrage dépend surtout du goût pour le risque : si vous êtes risquophile, versez un salaire au comptable. Si vous êtes risquophobe, versez-lui une commission. Une notion connexe, le taux d’actualisation, est associé à cela. J’en ai déjà parlé dans mon article sur l’investissement (Section 1, I, 1- lien). Nous y reviendrons dans l’article prochain.

Conclusion :

Dans cet article, nous avons vu:

  • En section 1, les analyses statique et dynamique de la trésorerie ;
  • En section 2, l’analyse de la solvabilité ;
  • En section 3, les arbitrages de trésorerie.

L’analyse financière de la trésorerie est somme toute assez complexe. Et il s’agit de décisions à prendre au quotidien, pour le responsable financier ou le trésorier. Ce qui renforce l’argument comme quoi la gestion de la trésorerie est une tâche à part dans l’entreprise, à prendre au sérieux si l’on veut optimiser ses disponibilités.

Sources

Wired, « Soccer Is Getting Slower and More Fair—and That’s a Problem », https://www.wired.com/story/video-review-is-changing-soccer-and-no-one-seems-to-want-it/

Nicéphore Bouopda, « Finance d’entreprise I », 2019

Anne Fortin., « État des flux de trésorerie », 1998



Auteur : Dimitri Ken DJAMEN
Diplômé d'une école de commerce camerounaise, je mets mon expertise à contribution à Elite Hive, en tant que directeur financier mais aussi rédacteur d'articles. Mes écrits sont des articles de vulgarisation, destinés même à un profane du domaine. Mais ils ont aussi une visée pédagogique pour les professionnels, qui ont des difficultés sur certaines notions ou veulent se rafraîchir la mémoire. Pour du contenu un peu plus général, j'ai un profil Quora très actif/ où je réponds aux questions des utilisateurs sur divers domaines. https://fr.quora.com/profile/Dimitri-Ken

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